lundi 6 mars 2017

PUTSCH A LA FRANÇAISE.



Avec Macron nous sommes entrés dans un niveau de corruption, de collusion avec les intérêts privés et de manipulation de l'opinion publique jamais atteints dans notre 5ème République.

Si nous nous rappelons les conditions curieuses dans lesquelles le châtelain de Beaucé a remporté les primaires, nous pouvons supposer qu'Alain Juppé, le favori éconduit, gênait quelques plans obscures. Même constat côté P$ où Valls s'est vu désarçonner par un Hamon aussi improbable que le "beau" blond de la Maison Blanche. 


En quoi consisteraient ces plans obscurs qui me ferons passer chez certains pour un conspirationniste primaire?... Comme le dit si bien Frédéric Lordon, "il est aussi faux de ne voir des complots nulle part que d'en voir partout". D'autant qu'il est pour le moins difficile d'imaginer le monde de la politique, comme celui des affaires, sans stratégies dûment gardées secrètes...

Les victoires de François Fillon et Benoît Hamon aux primaires de leurs partis respectifs répondent, pour les sponsors d'Emmanuel Macron, à l'objectif préparé de longue date d'éliminer les concurrents directs de leur poulain, à savoir Alain Juppé et Manuel Valls. Mission accomplie dans un premier temps mais, contrairement à Hamon dont le rôle consiste désormais à contenir la véritable gauche, le tombeur d'Alain Juppé, Fillon, reste un adversaire sérieux pour le "petit Mozart de la finance".

Qu'à cela ne tienne, de bons petits scandales égrainés au fil des semaines, qui n'attendaient que le bon moment pour éclore et le sort de l'importun est scellé. Reste à garder le "disgracié" le plus longtemps possible - sinon jusqu'à terme - dans la course au pouvoir et l'émissaire des banquiers cumulera toutes les chances pour parvenir au sacre républicain.

Nous assistons donc ni plus ni moins à un coup d'état finement préparé par la classe dominante dont les scrupules ne s'encombrent pas de préserver ses laquais d'hier et qui garde dans son sac, ne l'oublions pas, plus d'un tour dont l'un se nomme "Front National".


LES CADEAUX DE MACRON DONT LA PRESSE NE PARLE PAS.
http://citoyenveilleur.canalblog.com/archives/2017/03/05/35013727.html

14.000.000.000 € A PATRICK DRAHI EN ECHANGE D’UNE CAMPAGNE DE MATRAQUAGE MÉDIATIQUE

1) Patrick Drahi est un milliardaire patron du groupe Altice (Numéricable/SFR/SFR Médias). Il contrôle un groupe de médias puissant (BFMTV/RMC/L’express/Libération).

2) Le 28 octobre 2014, le tout nouveau ministre de l'Economie, Emmanuel Macron autorisait le rachat de SFR par Patrick Drahi contre l’avis de son prédécesseur Arnaud Montebourg. Dans les 6 mois qui ont suivi cette décision, la valeur du groupe de Drahi a plus que doublé et a fait gagner plus de 14 milliards d’euro à ses actionnaires.

3) Macron a floué l’état français car il a choisi un groupe qui paye très peu d’impôts en France. Montebourg craignait que le rachat de SFR par Altice ne se traduise par une gigantesque évasion fiscale. En 2014, Montebourg éreinte Drahi alors qu’il est ministre, des enquêtes fiscales sont alors diligentées par Bercy et ses déclarations ci-dessous sont sans ambiguïté. « Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d’Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d’Angleterre, et lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions, biens, à Paris, en France. Nous avons des questions fiscales à lui poser ! ». Par ailleurs Drahi fera le plus grand plan social de 2016 en licenciant 5000 personnes chez SFR

4) Pour remercier Macron, Drahi a mis son groupe de médias à disposition de sa campagne et a organisé un matraquage médiatique sans précédent en faveur de Macron. Ce soutien s’organise d’ailleurs de manière tout à fait évidente. Un proche de Patrick Drahi, patron du pôle médias du groupe Altice, Bernard Mourad, rejoint Macron pour organiser son mouvement « En Marche » en Octobre 2016. Bernard Mourad, ancien banquier de Patrick Drahi, s’était plus particulièrement occupé, en 2014, de l’opération de rachat de SFR. Depuis février 2015 il est le patron de la branche média du groupe Altice, c’est-à-dire la personne qui dirige l’Express, Libération, BFM TV et RMC.

5) En autorisant le rachat de SFR, Macron a fait d’une pierre deux coups. Cette opération se révèle en effet fort juteuse pour le clan Macron, puisque la banque d’affaires qui se charge de cette vente n’est autre que la banque Lazard. La banque Lazard est dirigée en France par Mathieu Pigasse, propriétaire du journal Le Monde et soutien essentiel de la campagne d’Emmanuel Macron. Les banques d’affaires toucheront de l’ordre de 260 million d’euro de commissions sur ce deal. Si l’on veut moraliser la vie politique et éviter les conflits d’intérêts, est-il normal que le patron d’une banque qui est aussi patron de presse soutienne un candidat dont la décision lui a rapporté autant d’argent ? Le 22 février Bayrou se ralliait à Macron sous quatre conditions. Macron acceptait avec un cynisme dégoutant la condition suivante « Je demande expressément que le programme du candidat comporte en priorité une loi de moralisation de la vie publique, en particulier de lutte contre les conflits d’intérêt. Je refuse, comme je l’ai refusé toute ma vie que des intérêts privés, de grands intérêts industriels ou financiers, prennent la vie publique en otage. Je ne cèderai rien sur la séparation nécessaire de la politique et de l’argent.

Avec Macron nous sommes entrés dans un niveau de corruption, de collusion avec les intérêts privés et de manipulation de l’opinion publique jamais atteints dans notre 5ème République.
- Nous assistons au coup d’état médiatique d’un escroc -

Macron: une affaire de 3.010.996€ Révélée par le Canard Enchaîné. 

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