dimanche 5 octobre 2014

"Occupy Central" de Honk Kong


Bon, sur la forme rien à redire. Sur le fond non plus d'ailleurs sinon que la démocratie des parapluies n'est peut-être pas celle dont nous rêvons... Les manifestations « Occupy Central » de Hong Kong sont dans la continuité de la déstabilisation de la petite île du sud de la Chine, havre financier international pour les intérêts entrepreneuriaux et financiers et avant cela, les ambitions coloniales de l’empire britannique. Ces intérêts ont conspiré depuis des années afin de sortir l’île de l’influence de Pékin après qu’elle fut retournée non sans aigreur à la Chine à la fin des années 1990 et utilisée depuis comme un tremplin pour déstabiliser toujours davantage la Chine continentale.


Derrière les manifestations du soi-disant « Occupy Central », qui se déguisent en mouvement « pro-démocratie » cherchant le « suffrage universel » et la « pleine démocratie », se trouve un réseau profond et insidieux de soutien financier, politique et médiatique étrangers. Au premier plan se trouve le département d’État américain et sa National Endowment for Democracy ou NED (vitrine de la CIA), ainsi qu’une succursale de la NED : le National Democratic Institute (NDI).

La Maison Blanche a officiellement soutenue « Occupy Central ». L’agence Reuters, dans son article « White House Shows Support For Aspirations Of Hong Kong People » affirme : « La Maison Blanche observe les manifestations pour la démocratie à Hong Kong de manière très attentive et soutient les “aspirations du peuple de Hong Kong”, a dit le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest ce lundi. Le département d’État américain a construit et dirige le mouvement « Occupy Central »

Les commentaires de Earnest ont repris à la lettre (ou l'inverse) les demandes des leaders des manifestations d’Occupy Central, mais de manière plus importante, voir la longue liste du NDI que le département affiche sur son propre site Internet dédié à son ingérence dans les affaires de Hong Kong. Le terme « suffrage universel » et la référence à la « loi de base » et son « interprétation » pour vouloir dire véritable « démocratie » sont clairement cités sur le site du NDI, qui affirme :
« La loi de base a mis en place un cadre de gouvernance dans lequel des groupes d’intérêts spéciaux, ou des “zones électorales fonctionnelles”, maintiennent la moitié des sièges du conseil législatif. En ce moment, le directeur exécutif de Hong Kong est aussi choisi par un comité sélectionné de manière non-démocratique. D’après le langage de la loi de base, le « suffrage universel » est le “but ultime”. Alors que le “suffrage universel” demeure indéfini dans la loi, les citoyens de Hong Kong l’ont interprété comme étant la véritable démocratie. »

Pour pousser cet agenda, qui sert essentiellement à empêcher Pékin de controler les candidats se présentant aux élections à Hong Kong, ouvrant ainsi la porte à des politiciens ouvertement soutenus, financés et dirigés par le département d’État américain, le NDI liste un nombre d’ingérences se déroulant à son initiative sur l’île. Il déclare :
« Depuis 1997, Le NDI a effectué une série de missions sur Hong Kong pour évaluer le cadre électoral après le retour à la Chine, le statut de l‘économie, la règle de la loi et les libertés civiques sous souveraineté chinoise ainsi que les perspectives et les défis à la démocratisation. »
L’Institut affirme également :
« En 2005, le NDI a lancé un programme de 6 mois pour la formation de jeunes leaders politiques se focalisant sur l’entraînement d’un groupe politique émergeant et de membres de groupes politiques afin de les former dans le domaine de la communication politique. »

Suite sur 360 NRXSX

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